La présence de nombreux arbres en ville comporte des bénéfices incalculables pour l'écologie, mais aussi pour la qualité de vie en général des citoyens. L'effet contre les îlots de chaleur et la pollution atmosphérique, sans compter l'aspect esthétique, sont des éléments qui ne peuvent être négligés pour le bien-être commun. Puisque les municipalités remettent pour la plupart la responsabilité aux particuliers de prendre soin de leurs arbres, il revient à chacun d'assurer un soin adéquat de leur petit morceau de nature.
Pour parler de la pertinence du chêne en milieu urbain, le chêne des marais s’impose en sortant du lot. En effet, si les autres chênes méritent notre attention pour leur aspect rustique et robuste, le chêne des marais, plus timide, apporte un peu de délicatesse ornementale à son essence.
L’agrile du frêne, introduit à Montréal en 2011, continue son progrès dans les régions du sud du Québec. Les municipalités se penchent sur les solutions les plus efficaces et les moins coûteuses pour régler le problème, mais y a-t-il de l’espoir?
Une autre essence du chêne, mais encore plus répandue au Québec est le chêne rouge. Indigène, l'utilisation de cet arbre comme ornement urbain répond au besoin criant pour une collaboration avec le bien-être de la faune. Il est une de nos essences de feuillus les plus précieuses pour la qualité de son bois, jadis utilisé pour la fabrication de vaisseaux pour la marine royale. De nos jours, il est utilisé comme matériau de parquets, de barils secs et pour différentes sortes de meubles.
Nouvel espoir pour venir à bout de l'agrile du frêne à Montréal : les biologistes recourent actuellement à une guêpe chinoise minuscule qui a la particularité de percer l'écorce des arbres afin de pondre à l'intérieur des larves d'agrile.
L'agrile du frêne, de son latin agrilus planipennis, est un insecte qui a fait son chemin jusqu'en Amérique du Nord depuis le nord-est de l'Asie. Il fut découvert au Canada en 2002 et trouvé responsable de la perte de dizaines de millions de frênes dans les régions de l'Ontario et de quelques états américains au sud des Grands Lacs.
Il existe plusieurs moyens de prendre soin de la végétation sur son terrain. La plupart des conseils abondent dans le sens de l'ajout d'azote, de compost ou d'engrais. Or, les arboriculteurs se promènent avec un matériau dans leurs camions, il s'agit du paillis, et celui-ci possède des vertus dont il serait avantageux de prendre connaissance.
Le hêtre américain, ou hêtre à grande feuille est un arbre urbain sous-évalué. Sans nier qu'il puisse être sensible à certains éléments de la réalité urbaine, il fait nul doute qu'il peut offrir un aspect ornemental de grande valeur, à condition de rester conscient de ses vulnérabilités, dont nous parlerons plus loin.
Les plus récentes recherches ont démontré l'importance de la flore du sol ou, plus précisément, de la rhizosphère, c'est-à-dire l'endroit où les racines s'aventurent au milieu d'insectes, de minéraux, de bactéries et de champignons. L'approche la plus intelligente sur le plan de la durabilité est celle d'aider cette microflore du sol, en s'abstenant d'utiliser des produits toxiques, et en laissant la vie du sol faire le travail à notre place.
RÈGLEMENT. Un frêne privé (ou public) atteint à plus de 30% de ses branches par l’agrile du frêne devra être obligatoirement abattu, selon le nouveau règlement adopté par la Ville de Terrebonne.