05 Août 2021
Les essences envahissantes
Depuis quelques années on a pu constater une des conséquences de l'importation d'espèces d'arbres ou de plantes exotiques, dont certaines deviennent rapidement et dangereusement envahissantes.
Depuis quelques années on a pu constater une des conséquences de l'importation d'espèces d'arbres ou de plantes exotiques, dont certaines deviennent rapidement et dangereusement envahissantes.
Le pin blanc, conifère indigène du Québec, est plus présent au Canada qu’il ne l’était autrefois. Grâce à sa reprise facile et son utilité multiple en construction, il est devenu l’arbre de choix pour les repeuplements forestiers.
Le chêne blanc, aussi appelé chêne blanc d'Amérique ou chêne de Québec, est un arbre rustique du sud du Québec et de l'Ontario. Il est recherché pour sa qualité et dureté de bois hors normes, notamment pour la fabrication de tonneaux de vin et de whiskey.
Comme tout le monde, je suis chez moi en confinement, respectant les règles pour combattre la pandémie. Je ne peux m’empêcher de faire le parallèle entre la COVID-19 (le coronavirus) et les maladies ravageuses comme l’agrile du frêne. Ce qui ressort, c’est le principe de distanciation sociale, et ce principe s’applique presque à la lettre à la polyarboriculture, qui serait la meilleure solution pour prévenir la propagation des prochaines maladies des arbres.
En ce qui concerne les arbres et certains produits, nous pouvons être surpris de savoir à quel arbre appartient quoi. Dans cet article, nous voulons vous faire découvrir des arbres bien curieux aux productions surprenantes.
Le micocoulier est prometteur à bien des égards pour une flore urbaine résistante à ses conditions typiques. L'idéal sera de joindre cet arbre à une culture polyvalente et diversifiée pour éviter la propagation de maladies dans le futur. En l'observant, le micocoulier occidental revoit des traits qui ne peuvent être décrits par le concept de rudesse. Son écorce est tout entière recouverte d'excroissances et de crevasses à la texture du liège.
Bien qu'il ne soit pas, à proprement parler, un arbre indigène du Québec, le févier d'Amérique est si répandu et si adapté pour nos milieux urbains, qu'il serait regrettable de ne pas en parler. D'ailleurs, son aire de répartition naturelle est le centre des États-Unis, ce qui en fait difficilement un arbre exotique.
Parmi les érables indigènes et non modifiés par l’horticulture, plusieurs autres choix que l’érable argenté se présentent, mais il y a toujours la question de l’adaptabilité en milieu urbain, c’est-à-dire la capacité de l’arbre à résister à la pollution, au compactage du sol et au sel de déglaçage. Bien souvent, nous utilisons des arbres-cultivars, c’est-à-dire des variétés cultivées en horticulture pour leurs propriétés esthétique ou encore pour leur résilience en milieu urbain.
Parmi les arbres indigènes du Québec qui contribuent à la faune urbaine, le tilleul tient une place notable. Attirant les abeilles, il aidera à la pollinisation de vos jardins et arbres fruitiers. Nous le conseillons ici comme arbre urbain pour à sa forme élégante, son odeur, et sa croissance rapide.
L’érable, étant l’emblème du Canada, rend réellement nos paysages uniques, et surtout, colorés dès qu’arrive l’automne. Si la plupart des arbres changent leurs feuilles du vert au brun à la saison froide, les érables donnent leurs éclats multicolores qui font de l’automne le plaisir qu’il est pour les gens d’ici.