Les bienfaits des arbres sur les êtres vivants

Arbres dans un parc de la région de Montréal
26 Juin 2024

Avons-nous encore besoin de plaider la cause des arbres pour tous les bienfaits qu’ils apportent ? C’est à discuter. Les effets bénéfiques des arbres sur les écosystèmes sont de plus en plus connus : réduction des îlots de chaleurs, diminution de la pollution, réduction de l’érosion du sol, etc. Pourtant, on voit encore des abattages qui pourraient être évités. C’est comme si on se disait : « il y a suffisamment d’arbres dans la ville, couper le mien ne fera certainement pas une si grosse différence ». Je m’abstiens de juger. Chacun fait ce qu’il considère comme bon avec les données qui lui sont disponibles. Et si on ajoutait des connaissances sur les bienfaits des arbres qui montreraient que chaque arbre en ville a un impact direct sur la santé mentale et physique de chaque individu ? Ainsi, le problème posé ne se formulerait plus en terme différence que fait « mon arbre » sur « l’ensemble des arbres » pour contribuer à l’écosystème, mais sur la personne directement. Il serait alors question de comprendre que l’arbre que je coupe dans la cour arrière est une perte pour moi, ici, maintenant, chez nous !

J’ai fait des recherches dans la littérature scientifique sur les bienfaits des arbres sur la santé humaine, et je reste surpris. Surpris d’avoir trouvé une liste si longue de bienfaits, mais aussi surpris de me rendre compte que j’avais besoin d’études pour me le prouver. Il me semble que ça tombe sous le sens : les arbres rendent heureux, misère !

S’ils embellissent l’environnement, et si je me sens bien quand je marche dans un quartier rempli d’arbres, ou dans la forêt, c’est que ça doit avoir un impact positif sur mon bien-être. Mais bon, les études sont là, et elles démontrent que la présence d’arbres en ville est essentielle pour la santé publique. J’ai trouvé dans mes lectures une panoplie de bienfaits, comme la réduction des risques de cancers, une aide mesurable à la détente, des bienfaits pour la santé cardiaque, une augmentation de la bonne humeur, une amélioration de la santé mentale, des avantages pour la performance cognitive, une facilitation pour la création de liens sociaux, la possibilité de jouir de la présence des oiseaux, un encouragement à l’activité physique, une équité sociale quant à la jouissance de la vie, des effets préventifs pour les complications de grossesse, une stimulation du développement du cerveau des enfants, et enfin, une dynamisation de l’environnement pour les adolescents.

Le contact avec la nature est bénéfiques pour le développement des adolescents

Le contact avec la nature est bénéfiques pour le développement des adolescents

Chacun de ces bienfaits a été confirmé et quantifié par des études de terrain pratiques et cliniques. Pour les bienfaits de santé mentale et de performance cognitive, des évaluations et examens ont été faits, jusqu’à mesurer les différences hormonales en éprouvette pour évaluer l’impact des arbres. Des statistiques ont été scrutées et des entrevues ont été menées pour recueillir les informations nécessaires pour voir si, à grande échelle, les gens entourés d’arbres se portaient mieux que ceux qui en étaient dépourvus. Les degrés de différence varient, mais tout semble toujours pencher vers l’avantage des arbres. Est-ce si surprenant ? Est-ce juste, est-ce normal, est-ce naturel pour l’homme de vivre entouré de béton et de briques ? Je vous laisse raisonner par vous-mêmes. Voici les bienfaits que j’ai relevés dans ma recherche.

Les arbres et les risques pour le cancer

Vous connaissez le Shirin-Yoku ? Ça veut dire « bain de forêt » en japonais. Voici en quoi consiste un bain de forêt. On fait une excursion dans une forêt, dans le but de se détendre. On se choisit un endroit confortable où s’installer, et on se laisse imprégner par la vie de la forêt. On regarde les couleurs, on observe les oiseaux et on écoute leurs chants. On prend le temps de sentir les odeurs rafraîchissantes des arbres, on passe les doigts dans les feuilles, et on se détend. Aussi banale qu’une telle pratique puisse sembler, des études en ont révélé des bienfaits bien réels pour la santé.

Les analyses sur les bienfaits des bains de forêts se sont penchées bien plus que sur les témoignages des participants, ce qui n’aurait pas été rien. Ils ont en fait découvert que l’interaction avec les arbres stimule le système psycho-neuro-immuno-endocrinien. Dans les prises de sang, on observe, suite à la contemplation des arbres, une augmentation de l’activité des cellules tueuses naturelles dans le sang, ainsi qu’une présence accrue des protéines anticancéreuses. Ceci permet d’affirmer que plus il y a d’arbres en ville, plus on réduit les risques de cancer (Li 1-2).

Les arbres et la détente

Les arbres aident à se détendre, mais ce n’est pas seulement psychologique, c’est le système nerveux qui est influencé. Il y a deux systèmes principaux du système nerveux : le système sympathique et le parasympathique qu’on appelle aussi le nerf vagal. Ce dernier est axé sur le repos et la régénération; c’est lui qui gère ce qui échappe au contrôle humain, comme les glandes, les vaisseaux sanguins, les organes, etc. De l’autre côté, celui que l’on pourrait appeler son contraire est le système sympathique. Il est responsable pour notre état d’éveil, jusqu’à notre état de stress lors d’une urgence ou d’une situation où notre plus haute performance est exigée. Ce qui nuit à notre santé, c’est le surmenage du système sympathique, et ce n’est que trop courant dans notre culture hyper stressée.

Les études démontrent qu’une promenade en forêt peut diminuer les hormones du stress. Ainsi, en éprouvette, on observe chez les sujets une diminution des taux de cortisol et d’adrénaline. Ceci serait dû à la stimulation du système parasympathique (Li 1) par les différents éléments de la forêt, comme les odeurs, les couleurs, les sons des feuilles et des oiseaux, etc. Maintenant, soyons conscients que nous pouvons importer la forêt chez soi, il suffit d’avoir des arbres en quantité suffisante, en bonne santé et assez mature. On obtient alors un véritable lieu de ressourcement.

Les arbres et la santé cardiaque

En agissant sur le système nerveux parasympathique, c’est aussi sur le cœur que les arbres auront un impact. En effet, lorsque le système vagal s’active, la tension artérielle diminue (Shen). Il en va aussi de la pureté de l’air ambiant, de même que la chaleur, qui jouent un rôle dans les maladies du cœur. Selon une recherche menée à Brisbande, 9% (Mena-Martin) des cas d’hypertension artérielle pourraient être évités si les gens prenaient le temps de se ressourcer dans un parc avec de grands arbres une fois par semaine pour une durée d’environ 30 minutes (Shanahan).

Les arbres et la santé mentale

Nous avons déjà dit que les bains de forêt aident à se détendre, mais nous n’avons rien dit des effets sur la santé mentale. Selon des analyses menées en Angleterre, les espaces verts en milieu urbain aident à réduire les occurrences de détresse psychologique chez les citoyens (O’Brien). En effet, les arbres créent des milieux qui encouragent la récupération mentale. Pour ceux qui y ont accès, rien de mieux que de prendre la pause du dîner sous un arbre avec une table à pique-nique. Les parcs et les espaces verts avec des arbres matures sont des lieux où l’on peut s’éloigner de nos angoisses pour pratiquer ce que l’on veut : la lecture, faire voler un cerf-volant, jouer au volley-ball, faire un BBQ, alouette ! À vrai dire, toutes ces activités sont déjà bonnes pour la santé mentale, mais le contexte en milieu vert ne fait qu’augmenter les bénéfices. En effet, les recherches tendent à confirmer que les activités qui sont pratiquées en milieu vert sont plus bénéfiques pour la santé mentale que lorsqu’elles sont pratiquées dans des milieux clos.

Les arbres et le déficit d’attention

Les gens avec un TDA ont besoin de stimulation, c’est assez connu. Quand un cours magistral est lent et monotone, l’hyperactif commence à taper du pied et cherche où regarder. Mais comment stimuler sans déconcentrer ? Les arbres ! Des écoles en Italie (Mancuso) ont fait l’expérience en choisissant de faire certaines activités académiques à l’extérieur, entouré d’arbres. On peut alors écouter l’enseignant, en ayant pour décor des arbres qui se bercent dans le vent et des oiseaux qui chantent. Ça stimule, mais pas de façon à détourner l’attention. Selon l’étude en Italie, les résultats pour mitiger les symptômes de TDA sont assez prometteurs. Les Pays-Bas ont également fait ressortir dans des études de cas que le fait de jouer dans les espaces verts, surtout pour les enfants, est une manière de « sortir de son système » le surplus d’énergie qui tend à donner la bougeotte aux jeunes avec TDA (van den Berg et Kuo).

Les arbres et la socialisation

Les arbres, surtout dans les espaces verts et dans les parcs, nous disposent et nous ouvrent l’esprit, c’est le contexte idéal pour faire des rencontres. Les personnes âgées (Bolon), en particulier, peuvent souffrir du sentiment d’isolement. Or, la présence d’arbres et d’espace verts encourage les gens à sortir de chez soi et simplement « être » dans le parc. Avec des bancs et des terrains de jeux, la détente au parc devient aussi des moments pour socialiser et briser l’isolement, qui est directement corrélé avec la dépression.
Il y aurait aussi un enjeu pour l’intégration des immigrants dans la vie sociale (Seeland). En particulier pour les jeunes, dans une étude menée en Suisse, il semblerait que plus de 43% de leurs amitiés se soient amorcées dans les parcs.

Les arbres et la faune

En faisant une promenade sur les sentiers du Mont-Royal, ce ne sont pas que les arbres que nous observons, ce sont aussi les oiseaux et les autres animaux. Quoi de plus satisfaisant que de s’arrêter pour s’asseoir sur une couverture et voir des écureuils venir poliment demander des noix ? Impossible sans les arbres. Ce sont les arbres, comme source de nourriture et d’habitat, qui maintiennent la faune dans les milieux urbains. La possibilité de contempler et d’interagir avec la faune est un autre facteur dans l’aspect calmant et ressourçant des espaces verts. On insiste sur le fait que les arbres augmentent la valeur d’une propriété, mais il faut dire que la faune aussi. Être capable de voir un cardinal ou un geai bleu de son balcon, ça a une valeur.

Selon une étude australienne faite sur 1000 résidents dans 36 arrondissements différents, la diversité des animaux sauvages est directement liée à la satisfaction que les gens ont de leur voisinage (Lucky).

Les arbres et l’activité physique

L’activité physique est, comme la bonne nutrition, un enjeu majeur pour la santé publique. On sait que notre mode vie sédentarisé est responsable pour une bonne proportion des problèmes comme le diabète de type 2, l’obésité (Lachowycz) ou encore les maladies cardiovasculaires. Selon les études, le manque d’exercice serait susceptible d’augmenter de plus de 30% l’occurrence de ces maux (Fone). Le rapport avec les arbres ? C’est psychologique. Une étude anglaise s’est penchée sur l’influence que pourraient avoir les arbres sur le conditionnement physique. Ce qui a été découvert est assez inattendu : plus le couvert végétal est dense, pour un quartier donné, plus les gens ont tendance à profiter du dehors pour bouger. Plus précisément, si la canopée est plus mature et plus riche en grands arbres dans un périmètre de 400 mètres d’où habitent les gens, plus les gens se sentent interpellés à utiliser l’extérieur pour leur mise en forme.
Une autre analyse, en Espagne cette fois-ci, permet d’établir de façon probante l’impact des arbres sur l’activité physique, mais chez les jeunes. L’expérience menée a démontré que la présence d’espace vert en quantité suffisante, et une forêt urbaine bien fournie, pouvaient réduire de près de 19% l’abus du temps d’écrans (Dadvan ; Lachowycz). Il ressort de tout ceci que l’incitatif principal à prendre l’air est, en grande partie, la beauté des arbres. Qui l’aurait cru…?

Les arbres et l’équité sociale

Ne soyez pas trop sceptique, les arbres sont un facteur d’équité sociale. Non, on ne prétend pas que la présence d’arbres en ville transforme chaque individu en Mère-Thérésa. Les arbres sont un bien en soi, ils sont une richesse. Ainsi, dans un parc entretenu par une ville, tout le monde est le bienvenu, et c’est ici la notion d’équité. Les mieux nantis habitent généralement des quartiers assez tranquilles, souvent avec un beau jardin et même parfois avec une belle grande haie de cèdres, et, pourquoi pas, une piscine. Et une fontaine tant qu’à y être. Ces gens ont déjà le privilège d’habiter une région plus calme, plus paisible, et ils ont chez soi de quoi se ressourcer, et se rafraîchir. En revanche, les plus défavorisés habitent généralement des quartiers plus stressants, bruyants, pollués, chauds, etc. Qu’ont-ils comme ressources, s’ils n’ont rien, même chez eux, pour se ressourcer ? Ils vont au parc. Et mieux encore si les rues sont déjà ornées d’arbres matures pour s’y rendre. Si le parc est suffisamment grand, avec beaucoup d’arbres matures, les adultes peuvent s’y détendre et se rafraîchir à l’ombre pendant que les enfants jouent. Tous sont égaux dans un parc gratuit ! Ainsi, les arbres sont vecteurs d’équité sociale, parce qu’ils donnent aux moins nantis la possibilité de se ressourcer gratuitement. Les recherches relèvent que les arbres et les parcs peuvent diminuer les conséquences des inégalités sociales sur la santé mentale et physique de plus de 40% (Mitchell). Donc, moins de « burn out », moins d’anxiété et moins de dépression.

Il y a aussi un enjeu de justice sociale pour les pays en voie de développement. Une enquête menée dans plus de 35 pays a montré que la présence d’une forêt urbaine en bonne santé pouvait donner des bénéfices qui équivalent à 30% d’une station d’épuration d’eau. L’idée n’est pas de remplacer celles-ci par des arbres, mais montrer seulement que la présence d’arbres a des effets dépolluants pour l’eau. L’enquête a relevé que cette présence d’arbres a également pu contribuer à diminuer les risques de mortalités chez les enfants liés à la contamination de l’eau (Herrera).

Un sondage dans la ville de Brooklyn mené auprès des femmes qui faisaient du conditionnement physique dans les espaces verts a aussi relevé des témoignages intéressants. Les femmes, selon les entrevues du sondage, se sentent plus à l’aise de se mettre en tenue de conditionnement physique et de faire du jogging dans les espaces verts que dans la rue (Krenichyn). En effet, la rue serait un lieu où les risques de harcèlement et de commentaires déplacés seraient plus abondants, alors que l’espace vert vient encadrer, en quelque sorte, l’activité physique et les gens qui prennent le temps de s’y déplacer.

Les arbres et la grossesse

Les femmes enceintes, avec toutes les précautions qu’elles doivent prendre pour leur santé et celle de leur enfant, ont tout intérêt à aller se ressourcer dans les espaces verts. Bien sûr, tous les avantages que l’on a jusqu’ici mentionnés justifient la chose. Mais des études sur les femmes enceintes ont été faite pour voir s’il y avait un impact sur la grossesse.

D’abord, il a la pression artérielle. Plus on habite près des espaces verts, plus les risques de haute pression diminuent. Selon une étude menée en Lituanie, pour chaque 300 mètres de rapprochement avec les espaces verts, les probabilités d’avoir une pression normale augmentent de 9% à 14% (Grazuleviciene). Il en va dans le même sens pour les risques de dépression pendant la grossesse. Une recherche a démontré que la proximité aux espaces verts pouvait diminuer de plus de 23% les risques de dépression (McEachan). Selon une autre analyse, venant d’Israël cette fois, la présence d’arbres pourrait aider contre les naissances en sous-poids (Agay-Shay).

Les arbres et le développement des enfants

Selon des observations scientifiques espagnoles, les espaces verts ont un impact positif sur le développement du cerveau des enfants du primaire. En mesurant l’exposition aux arbres de chaque élève de l’étude, ces derniers ont passé des tests réguliers répartis sur 12 mois (Dadvan). Les enfants qui avaient été exposés le plus aux arbres auraient obtenu de meilleurs résultats. Les chercheurs sont clairs sur leur conclusion, mais il n’est pas encore possible de statuer sur les causes. On tente de l’expliquer par le fait de la réduction de la pollution sonore et atmosphérique, la possibilité accrue de faire de l’exercice, et aussi un foyer avec une famille et des parents avec une propension plus faible à l’anxiété et à la dépression. Il semblerait aussi que les microorganismes générés par les arbres aient une part à jouer dans le développement du système immunitaire des enfants, lequel serait lié au développement du cerveau.

Un enfant qui joue avec des branches en forêt

Un enfant qui joue avec des branches en forêt

Les arbres et les adolescents

L’adolescence n’est pas un âge facile. C’est une période de la vie où l’on apprend à se connaître soi-même, où l’on se cherche soi-même. Les espaces verts seraient des lieux de choix pour les adolescents pour se découvrir et se lancer des défis calculés. Grimper, construire un abri, courir, apprendre à s’orienter sont des activités gratifiantes pour les jeunes. Les recherches mettent de l’avant les espaces verts comme des lieux de potentiel pour le développement de la capacité d’évaluer des risques, l’acquisition de capacités de résolution de problème ainsi qu’une conscience écologique plus développée (Natural England).

On a aussi mentionné que les espaces verts aident « décoller » les jeunes de devant leurs écrans. Mais c’est aussi une possibilité de prendre du temps à part des parents, à l’abri des autres adultes qui pourraient leur demander de dégager.

Sources

Agay-Shay, Keren et al., « Green spaces and adverse pregnancy outcomes », Occupational and Environmental Medicine 71, no 8 (2014), p. 562.
van den Berg, A. E., et C. G. van den Berg, « A Comparison of Children with ADHD in a Natural and Built Setting », Child: Care, Health and Development 37, no 3 (mai 2011), p. 430‑439.
Bolon, Isabelle et al., « Espaces verts et forêts en ville : bénéfices et risques pour la santé humaine selon l’approche « Une seule santé » (One Health) », Sante Publique 1, no HS1 (mai 27, 2019), p. 173‑186.
Dadvand, Payam et al., « Green spaces and cognitive development in primary schoolchildren », Proceedings of the National Academy of Sciences 112, no 26 (2015), p. 7937‑7942.
———, « Risks and benefits of green spaces for children: a cross-sectional study of associations with sedentary behavior, obesity, asthma, and allergy. », Environmental health perspectives 122, no 12 (2014), p. 1329‑35.
Fone, David et al., « Neighbourhood green space, physical function and participation in physical activities among elderly men: the Caerphilly Prospective study », International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity 11, no 1 (2014), p. 1‑11.
Forouzanfar, Mohammad H et al., « Global, regional, and national comparative risk assessment of 79 behavioural, environmental and occupational, and metabolic risks or clusters of risks in 188 countries, 1990-2013: a systematic analysis for the Global Burden of Disease Study 2013. », Lancet (London, England) 386, no 10010 (2015), p. 2287‑323.
Grazuleviciene, Regina et al., « The Influence of Proximity to City Parks on Blood Pressure in Early Pregnancy », International Journal of Environmental Research and Public Health 11, no 3 (2014), p. 2958‑2972.
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Krenichyn, Kira, « ‘The only place to go and be in the city’: women talk about exercise, being outdoors, and the meanings of a large urban park », Health and Place 12, no 4 (2006), p. 631‑643.
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Li, Qing, Shinrin yoku : l’art et la science du bain de forêt, 1 vol., Paris, First éditions, 2018.
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Natural England. Wild Adventure Space: Its Role in Teenagers’ Lives. Natural England Commissioned Report NECR025. 2010.

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Dominic Perugino

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